Le bionettoyage est un processus qui vise à assainir un environnement en le débarrassant des petites particules nocives qu’il présente. Son objectif est de réduire de manière significative les risques de propagation d’infections et de maladies. Il vise également le bien-être global des occupants ou des personnes qui évoluent dans les environnements concernés.
Principalement, le bionettoyage se pratique dans les établissements hospitaliers. Il est alors possible de s’en servir pour faire le nettoyage d’un centre médical, d’une clinique ou un cabinet médical. Son utilité reste aussi incontestable dans les laboratoires de recherche et les EHPAD. En effet, ces lieux sont les plus exposés à la prolifération des bactéries et des virus. Il devient alors nécessaire d’y garder un niveau microbien, ce qui permettra de contrôler la dissémination des maladies.
La pratique du bionettoyage se remarque également dans les industries agroalimentaires. Dans ce domaine, le but est de minimiser les risques de transmission de microbes entre les outils et les denrées alimentaires. Cela permet aussi de limiter les potentielles bactéries qui peuvent provenir d’une machine, d’un employé ou d’un aliment. Par ailleurs, en raison de son importance, le bionettoyage reste très en vogue dans les structures publiques. Il s’agit des lieux qui regroupent un grand nombre de personnes.
Il est important de prendre en compte ces principes lors de la rédaction des protocoles de bionettoyage. Ils constituent des recommandations du centre de prévention des infections associées aux soins. Le Comité de lutte contre les infections associées aux soins se charge d’ailleurs de leur mise en œuvre dans les établissements de santé. Par ailleurs, il est important de se tenir informé des évolutions techniques et réglementaires afin d’être en phase avec les recommandations applicables.
On utilisera également des appareils de vapeur sèche pour optimiser la désinfection et l’assainissement des supports.
Le nettoyage des chambres est indispensable pour bien s’occuper des malades avec une traçabilité des prestations et un rappel des protocoles avec la digitalisation des prestations.
C’est pourquoi nous privilégierons l’utilisation de la pré-imprégnation. Ces nouvelles techniques s’inscrivent dans une démarche de développement durable prenant en compte l’environnement et l’humain. La frange de lavage pré-imprégnée nettoie une surface donnée, à chaque surface correspond donc une frange qui sera remplacée par une propre pour la zone suivante. Ainsi la frange est toujours correcte pour laver le sol, les résultats obtenus sont bien meilleurs qu’avec la technique des deux seaux classiques.
De la robotique pourra être intégrée pour des prestations autonomes.
Et sur les autres secteurs du milieu hospitalier qui regroupent la partie tertiaire se référer à la rubrique nettoyage tertiaire.
Crèche :
Une crèche où il fait bon vivre est un établissement où l’atmosphère est saine, où les parents ont plaisir à laisser leur enfant et l’équipe à travailler. Le poste d’entretien de la crèche est essentiel pour garantir tant un bon niveau d’hygiène vis-à-vis des germes liés à la collectivité que pour pérenniser le matériel et rendre le cadre de vie agréable.
Avoir la charge du nettoyage d’une crèche, ce n’est pas la prestation la plus facile, le nettoyage est un éternel recommencement, les agents d’entretien doivent slalomer entre les pièces libérées, sans jamais nettoyer une zone en présence des enfants.
Le choix du matériel est un point qu’il ne faut pas négliger, il fait prendre en compte son ergonomie, sa praticité, son rangement et son entretien.
Pour les sols, les matières en microfibres permettent de travailler maintenant en pré-imprégnation. Ces nouvelles techniques s’inscrivent dans une démarche de développement durable prenant en compte l’environnement et l’humain. La frange de lavage pré-imprégnée nettoie une surface donnée, à chaque surface correspond donc une frange qui sera remplacée par une propre pour la zone suivante. Ainsi la frange est toujours correcte pour laver le sol, les résultats obtenus sont bien meilleurs qu’avec la technique des deux seaux classiques. Ces matières sont déclinées pour des lavettes multi-usages et surfaces, des gants, le lavage des vitres. Les supports sont développés pour une ergonomie parfaite et un accès maximal aux coins et recoins des établissements.
La formulation des produits d’hygiène tend également à minimiser l’impact sur l’environnement, ils apportent des garanties telles que :
- la qualité d’usage des produits. Les produits qui bénéficient d’un écolabel, Ecocert et autre doivent être conformes à des exigences de qualité et d’aptitude à l’usage ;
- la réduction des impacts environnementaux des produits Celle-ci est assurée par la prise en compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie des produits, selon une approche multi-étapes et multicritères.
Produits spéciaux pour les salles de change :
Pour les salles de change, les produits doivent être fongicides afin de limiter la propagation des mycoses, mais dans la cuisine, un bactéricide est satisfaisant. Certains produits possèdent les deux caractéristiques selon le dosage et de temps d’action. Les fiches techniques donnent les paramètres à respecter en fonction du résultat désiré, les fiches de données de sécurité vous informent sur les équipements de protection individuelle à mettre à disposition du personnel.
L’installation d’une centrale de dilution est à privilégier quand cela est possible, ce matériel permet aux agents de remplir sans erreur les seaux et autres flacons du mélange à utiliser. C’est la garantie de la juste dose sans gaspillage en minimisant les risques pour les salariés. Un point d’eau disponible sera nécessaire.
Si vous voulez vous affranchir des produits chimiques, l’utilisation de la vapeur est envisageable, avec une humidité résiduelle faible et on peut effectuer des analyses bactériologiques de surface, pour vous assurer que la méthode est efficace. De plus en plus de crèches mettent en place la désinfection des surfaces, jouets et tapis par cette méthode et les équipes en sont très satisfaites, c’est une pratique que nous mettons en place dans une recherche de stabilité des établissements tant sur le plan humain qu’économique.
Des robots autonomes peuvent faciliter le nettoyage des sols et les prestations digitalisées ajouteront de la traçabilité, et de la sérénité que l’ensemble des prestations de nettoyage réalisées.
Vétérinaire :
La biosécurité inclut toutes les mesures et tous les protocoles établis pour protéger les animaux et les humains contre l’introduction et la transmission de pathogènes à l’intérieur d’un environnement commun. Un bon programme de nettoyage et de désinfection aidera à :
- Empêcher et prévenir l’introduction d’organismes néfastes
- Contrôler les pathogènes environnementaux
- Réduire et prévenir la transmission de maladies infectieuses
- Améliorer la sécurité des humains et des animaux dans la clinique.
Pour bien comprendre le principe du nettoyage en clinique vétérinaire il faut d’abord définir ce qu’est le biofilm, les minéraux et l’urine :
Le biofilm se forme lorsque les bactéries adhèrent à une surface et sécrète une substance polymère protectrice et collante. Le biofilm forme une communauté et peut être composé d’une seule ou d’une multitude de souches de microorganismes (bactéries, champignons, algues, protozoaires). Le biofilm peut avoir une épaisseur inférieure à 1mm et il est souvent invisible à l’œil nu. Le biofilm procure une barrière protectrice qui rend les microorganismes très résistants à la désinfection. Enlever ce biofilm est une étape cruciale avant la désinfection de toute surface. Le biofilm devrait être enlevé à l’aide d’un nettoyant alcalin.
En plus de la formation de biofilm sur les surfaces, les dépôts de minéraux ou de tartre représentent une autre source de contamination des surfaces. Le tartre s’accumulera avec le temps lorsqu’une eau à haute teneur en fer, calcium, manganèse ou magnésium est utilisée. L’eau dure et l’urine sont responsables des dépôts de minéraux dans les installations pour le soin des animaux. Il est important d’enlever les dépôts de minéraux en utilisant un nettoyant acide avant la désinfection. Également un destructeur d’acide urique à chaque urine présente.
Bien que laver avec un nettoyant enlève une quantité importante de microbes, ce qui reste est suffisant pour poser un risque d’infection. La désinfection est un processus qui détruit et réduit les pathogènes à un faible niveau de contamination.
Les désinfectants agissent en endommageant les parois et les membranes cellulaires. La sensibilité des organismes aux désinfectants varie selon la construction de leurs parois et membranes cellulaires. Les organismes à parois et membranes cellulaires au contenu élevé en phospholipides (gras) et faible en protéines ont tendance à être plus facile à tuer avec un désinfectant que les organismes au contenu des parois et membranes élevé en protéines et faible en gras.
Selon les animaux il est important de bien cibler les actions des désinfectants sur les microorganismes pathogènes, comme par exemple les canins et félins domestiques :
Avant de débuter, s’assurer que les surfaces soient sèches. Choisir le désinfectant approprié selon les zones à risque dans la clinique.
C’est pourquoi il est important de bien créer des protocoles avec des vérifications sur la bonne exécution des prestations de nettoyage. C’est l’intérêt de digitaliser les prestations mais également de mécanisé et l’idéal de robotisé les prestations le plus souvent possible.